Classic cameras & Bonsai

Vintage & Antique photography / Bonsai culture

Aesculus hippocastaneum (1998 – 2023)

Mon  exemplaire:
· Hauteur : 90 cm
· Largeur : 75 cm
· Pot : Pleine terre – culture 

1998

C’est un des premiers pré-bonsaï que j’ai acheté avec un tronc qui avait un diamètre d’environ 2 cm.
Suite à des problèmes de santé et un déménagement en vue, je ne l’ai pas immédiatement travaillé, ni photographié d’ailleurs.

2000 – 2004

Ayant déménagé en Ardenne, j’ai profité du grand jardin disponible, pour planter le pré-bonsaï en plaine terre.
Les trois photos sue cette page le montrent en novembre 2003, janvier et mai 2004.
Comme on peut le voir, le tronc a considérablement grossi et a un diamètre qui dépasse les 10 cm.
Les grosses branches ont été rabattues chaque année, pour garder un port compact.
Les racines de surface ont été cerclées deux fois pendant cette période.

Octobre 2004

La région Wallonne envisageait d’imposer à terme l’installation d’une station d’épuration d’eau individuelle, étant donné que le village de La Reid ne serait jamais équipé d’un réseau d’égouttage.
Comme ces travaux nécessitaient de déplacer de marronnier, j’en ai profité pour le placer dans une grande caisse en bois, dans l’espoir de la former en bonsaï plus tard.Les opérations, d’une certaine envergure, sont détaillées ci-dessous.

Octobre 2004 (le prélèvement))

J’ai commencé par creuser autour du tronc,
Si les fines racines étaient parfaites jusqu’à une profondeur d’environ 20 cm, il y avait par contre de grosses racines traçantes, qui ont nécessité pas mal de boulot pour les découvrir et les tailler de façon à na pas compromettre la survie du marronnier.

Mais avec de la persévérance et un peu de bonne volonté, le voici hors terre.

J’ai alors entamé de raccourcir les grosses racines autant qu’il était prudent de le faire, tout en gardant en mémoire, la nécessité de le mettre dans une caisse  de culture.

Le voici dans sa caisse pour un certain temps.
Je n’ai pas enlevé toute la terre de jardin à ce stade, pour ne pas trop perturber les racines. Les restants des racines traçantes sont à l’origine du monticule important que présente le substrat.

Mai 2005

L’opération est réussie, si l’on en croit la croissance vigoureuse du marronnier en début de saison.
Sur la photo de droite, l’arbre est encore placé en serre froide, à cause du risque de gelées tardives.
Une fois la mi-mai et les saints de glace passés, j’ai placé l’arbre dans un coin tranquille du jardin.
Il y restera jusqu’en automne, lorsque je tenterai de rempoter le marronnier après amélioration du racinaire.
Je le remettrai probablement encore dans la même caisse pour quelques années.

Novembre 2005

Après avoir enlevé le marronnier de sa caisse, j’ai réussi à raccourcir les grosses racines pour les préparer à être mis en pot.

Les racines profondes ont pu être retaillées également, de façon à permettre de placer l’arbre plus bas dans la caisse.

Mai 2006

La croissance reste vigoureuse.
J’ai pu commencer à pincer les gros bourgeons terminaux au débourrage, pour éviter de trop longs entre-nœuds.
Mais la branche de tête a pu se développer librement pour aider à cicatriser la grosse coupe, nécessaire pour former l’apex.

Juillet 2006

La photo suivante, prise en juillet, montre la grande différence de taille des feuilles sorties des bourgeons secondaires, après la taille du bourgeon terminal, par rapport aux feuilles de la première pousse de l’année.

Juin 2007

La caisse de culture commence à donner des signes de faiblesse.
Il est grand temps de passer l’arbre dans une grande coupe de culture.

La coupe choisie est légèrement plus grande que la caisse, ce qui m’a permis de réaliser le rempotage, sans aucune intervention sur les racines, ce qui ne serait pas bénéfice pour la santé de l’arbre en cette saison.
J’ai juste ajouté un mélange akadama / bim’s autour et en-dessous du pain de racines.

Juin 2008

Les années passent et l’arbre continue à profiter de sa grande coupe.

Juin 2010

Déménagement en 2009.
Trop lourd pour être manipulé par moi seul, je destine l’arbre à faire partie du coin japonisant du jardin. Le voici installé avec sa lanterne et sa pierre à eau en granit, devant la maison.
IL y est resté jusqu’en 2017, lorsque sa santé s’est détériorée et que je l’ai replacé en pleine terre pour se refaire une nouvelle vigueur.